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Bolivie, Amérique, 22 jours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour commencer...

 

​Il y a des destinations qui s’imposent comme des évidences silencieuses.

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Nous cherchions un pays avec des horizons larges, des lieux où le regard peut courir, des territoires où le monde se fait rare, presque absent. Ces grands espaces ont, pour nous, toujours eu pour but de retrouver ce peu d’humanité qui rend la solitude belle. Nous avons ce besoin permanent d'espace et nous voulions aussi voir ce que l’altitude fait au corps et à l’âme, quand chaque pas devient un effort et que l’air semble se refuser. 

 

Alors, un jour dans l'année, la Bolivie s’est imposée.

... Le séjour

 

Sucre d’abord, la ville blanche. Potosí ensuite, ses veines de métal et sa mémoire souterraine. Puis l’immensité du salar d’Uyuni et les déserts minéraux du Sud Lípez, où l’on se sent minuscule sous un vent sans fin. Plus tard, La Paz, chaos suspendu entre ciel et abîme, point de bascule avant la montagne.

 

De là, dix jours d’autonomie dans la Cordillère Royale : tente, froid, isolement. Là-haut, tout devient essentiel : l’eau, la lumière, la chaleur d’un corps. Et quand la fatigue atteint le cœur, il reste cette clarté de vivre.

 

Nous avons terminé à Copacabana, sur les rives du lac Titicaca, entre deux eaux et deux mondes. Le temps de reprendre souffle avant de rentrer, avec l’impression d’avoir marché un peu plus loin que soi-même.

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Je me souviendrai...

...de cette pollution étouffante.

...de cet ennemi invisible qui se nomme altitude.

...de ces deux jeunes et de leurs regards interrogatifs.

...de ces immeubles de La Paz tapissant à l'infini les vallons.

...de ce lac qui semblait être une mer.

...de ce salar troublant nos sens dans ce qu'on appelle ciel et terre.

...de ces couleurs minérales du Sud Lipez.

...de ce taureau menaçant qui nous a fait retenir notre souffle.

...de ce givre nocturne recouvrant la tente.

...de ces moments d'abandon et ces moments de faiblesse.

...de ce jeu chronophage lors des heures d'attente.

...de cette peur de ne pas parvenir en haut.

...de cette joie d'être parvenu en haut. 

...de ce poulet servi à tous les repas.

...de cette saleté de rhume.

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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