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Milan

 

19-20/06/2015

 

Contrairement à Florence et Turin, je n'avais entendu que du mal de Milan. Bon j'exagère sans doute un peu, mais dans tous les cas les gens semblaient beaucoup plus sceptiques de leur séjour là-bas. 

 

Pour ce qui me concerne, Milan m'évoque la mode, l'art contemporain, d'une certaine manière le futur aussi et ce n'était sans doute pas un hasard si cette année elle accueillait l'exposition universelle...

 

J'y allais donc plus par curiosité que par désir...

 

...et en effet, excepté quelques petits trésors : la galerie couverte Vittorio Emanuele II, le Duomo, le château Sforzesco et à la limite le quartier des Navigli... (Même si les rives du canal de Midi m'enchantent bien plus !), je n'ai pas trouvé grand charme à cette ville qui manquait de profondeur d'âme.

Je fuis la gare Garibaldi, je presse le pas à la recherche de ma chambre. L'avantage c'est que je suis forcé de traverser toute la ville du Nord au Sud, je fixe ainsi mes premiers repères. Contrairement à Turin où les ruelles ont su me séduire assez rapidement, et que dire de Florence... A Milan je suis dubitatif.

 

Je découvre avec amertume ma batterie d'APN quasiment vide...

Aïe aïe ! Ca commence bien ! Je me gratte la tête... Je me sens observé tient... En effet, les statues me scrutent et semblent tout aussi embêtées que moi !

Je me contente de l'Ipod pour les photos à ma grande déception... 

 

Je m'approche de La Scala milanaise, la foule déchaînée plus loin m'attire... Quel est l'origine d'un tel engouement ?

 

... La gallerie Vittorio Emanuele II, bien évidemment ! 

 

Je reste figé devant cette impressionante architecture... un lieu d'une rare beauté !

 

Je me prélasse et ne souhaite quitter ce lieu empreint d'une féérie singulière.

 

De gauche à droite, de haut en bas, les détails sont partout ! La tête tourne !

Etrange coutume que de poser le talon au droit des "bijoux" du Taureau et de faire un tour sur soi-même !

 

Mais si ça porte chance... pourquoi pas tenter ! 

 

Je longe la galerie jusqu'à atteindre le parvis de la cathédrale de Milan... et quelle cathédrale ! 

Je profite du lendemain, de l'aube, pour admirer le parvis loin de la foule déchainée. Quelques touristes mais rien de comparable à la cohue de la veille !

 

Je reste scotché par cette infinité de détails, il y en a de partout. On se regarde tous, médusé par cette richesse sculpturale.

 

Néanmoins, son intérieur reste sobre de par sa décoration. A noter ce marbre polychrome qui m'attire... En particulier cette méridienne tracée au sol sur laquelle sont gravés les signes du zodiaque. Pour info, un trou dans le mur de la face sud illumine à midi précise cette méridienne et un à un, au fil des mois, les différents signes astrologiques. Chapeau.

Au risque de passer pour un taré, je cherche toujours un point haut sur les cartes, soit en scrutant les courbes altimétriques, soit en repérant le sommet d'une tour ou d'un toit.

 

A Milan, j'étais un peu embêté parce qu'il faut admettre que c'est relativement plat... Quant aux sommets ce n'est pas comme s'il y avait le choix... Je me retrouve donc assez rapidement à gravir les marches de la cathédrale pour profiter d'un panorama, unique (c'est le cas de le dire...), sur la ville.

 

Autant casser le suspense de suite, le plus intéressant dans cette montée c'est cette proximité avec les flèches du Duomo parce qu'à vrai dire le panorama sur la ville n'est pas inoubliable... Brouillon, fouilli, ça manque d'élégance, de charme, d'identité surtout... Bref. Rien à voir avec Turin.

De nouveau sur le parvis, je traverse la ville en quête du quartier des Navigli.

 

Quelques statues, quelques façades colorées, l'horrible tour Velasca... Je ne parviens à me fondre totalement, je reste hermétique à cette ville, spectateur.

 

Longue marche durant laquelle je croise un certain Napoléon victorieux de sa campagne d'Italie et qui avait marché sur Milan il y a un peu plus d'un siècle de ça.

 

A ses côtés trônent également les blindés alliés... Les légionnaires romains... Quelle belle fresque murale retraçant très rapidement l'histoire de Milan, merci à vous, artistes des rues.

Bon. J'aurai vu les fameux canaux de Navigli, au détour de quelques escargots géants. Une certaine quiétude se dégage de ce quartier comparé au reste de la ville, je l'admets, mais c'est un peu folichon quand même.

L'un de mes meilleurs souvenirs de Milan sera sans nul doute la visite du parc du château de Sforzesco. 

 

Une bonne bière au bord de l'eau, à l'ombre... au loin j'entends des cris, brisant le calme environnant, des applaudissements...

Qu'est-ce donc ?

 

Je suis les athlètes et découvre à l'intérieur de l'arène du parc, inauguré par Napoléon je vous prie, une compétition d'athlétisme ! J'y resterai un certain temps avant de poursuivre ma route. 

Avant de rejoindre la gare Garibaldi, je passe par le Cimitero Monumentale de Milan, j'hésitais un peu mais il en vaut la peine.

 

L'exposition sur les deux guerres mondiales étaient extrêmement poignantes et émouvantes : je me souviendrai longtemps de ces gravures, ces esquisses, décrivant le quotidien des soldats et, bien évidemment, des civils.

 

Mon court WE s'arrête ici, je profite de mon attente en gare pour me renseigner sur les trains en direction des grands lacs. Qui sait. Pour une prochaine paranthèse italienne ? 

 

J'attends mon train et excepté ces deux gars louches qui étaient prêts à me passer 500 € pour que je leur commande un billet de train... sans raison... Le retour dans ma petite Savoie se déroule sans soucis.

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

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