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Porvoo

 

16/07/2016

 

Aujourd'hui je suis prévenu : il va pleuvoir !

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C'est parti pour la gare routière de Kampii ! Premier parcours du combattant pour trouver son bus ! J'ai dû entrer par le mauvais hall... Un peu hagard je file dans un ascenceur, appuie au pif sur un numéro d'étage : je tombe sur le quai du métro, je retente ma chance... Oh tient un autre hall de bus, oh tient un bus pour Porvoo, oh tient il part dans 5 min. Parfait !

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Ce qui est marrant c'est qu'ici beaucoup de choses sont écrites en finnois et suédois, par exemple terminus pour Borga c'est terminus pour Porvoo... Du coup quand tu cherches un bus pour Porvoo, tu ne penses pas du tout à chercher Borga !

 

Ce qui est bien avec le bus c'est que ça permet de voir le paysage... Des petites maisons isolées rougeâtres aux forêts mikado en passant par les champs.

Le bus me décharge, sous la pluie battante, à Porvoo et qui, à première vue est sans intérêt. Tu te demandes alors ce que tu fais là, sous la pluie, ce qui n'arrange rien. Puis vient le moment où, depuis un pont, tu découvres le vieux Porvoo, la carte postale, soudainement tu sais pourquoi tu es venu jusqu'ici et tu ne le regrettes pas ! 

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C'est ce que je nomme le syndrome turinois.

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La vieille ville accueille le visiteur avec une enfilade de maisons colorées...

Porvoo, pour la petite histoire, c'est la seconde plus vieille ville de Finlande, après Turku, située à 50 km à l'Est d'Helsinki. Lieu apprécié des touristes, de par ses couleurs évidemment, mais aussi ses boutiques gourmandes... 

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Celle qu'on admire aujourd'hui n'est plus celle d'il y a 7 siècles. Il faut dire que les attaques des pirates danois, les pillages des suédois et la pratique de la terre brulée russe, puis la famine a laissé des traces... Porvoo s'est ainsi construite et déconstruite au fil des âges mais toujours avec cette volonté de préserver son héritage culturel... Et ça se voit !

En Scandinavie on retrouve souvent ces couleurs si typiques et notamment ce fameux rouge de Falun. Pourquoi ? Apparemment, l'exploitation du cuivre y était importante et les gens l'utilisaient pour plein de choses et notamment pour la peinture de leurs maisons (dont le pigment est issu des scories de la mine de cuivre de Falun et est connu pour sa longévité et son bas prix), d'où ce rouge rouillé.

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Pour ce qui concerne les autres couleurs, tout est question d'échelle sociale : les rouges sont généralement les gens avec peu de revenus, puis les jaunes et les bleues sont généralement les maisons des maîtres.

Artistes et artisans occupent les ruelles et ce n'est la pluie qui saurait ternir le charme de la petite ville.

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J'entre dans une boutique de confiserie... Aïe l'erreur ! Je résiste tant bien que mal devant toutes ces douceurs avant de céder pour un paquet 'surprise' qui se révèlera être de la réglisse, une tuerie, et pourtant je n'aime pas ça à la base, pour dire !

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En début d'après-midi je me réfugie au sec pour goûter à un buffet de poissons en tout genre. La base ici.

Après avoir goûté au saumon cuisiné sous toutes ses formes, au maquereau et autre... Je profite de l'accalmie pour sortir retrouver mon bus et retourner à Helsinki !

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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