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Nuuksio

 

15/07/2016

 

Maintenant que le ciel a pleuré toutes les larmes de son corps et semble vouloir se faire pardonner en rayonnant un peu, je prends la direction du parc national de Nuuksio.

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Problème : comment y aller ?

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Sur le papier ça devait être simple (train puis bus)... Encore faut-il trouver le bon train !

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Sur l'écran des départs, seuls les terminus sont inscrits, je demande de droite et de gauche quel train prendre, personne ne sait me répondre. Je me souviens alors qu'en cherchant un bus pour Porvoo hier, j'avais vu indiqué Espoo... Je retourne donc à la gare routière pour réaliser que Espoo est aussi un nom de région et qu'il n'y a aucun bus direct pour Espoo la ville.

Retour à la gare, je prends un ticket général et essaie de raisonner de manière logique : une partie des trains partent au Nord, l'autre à l'Ouest. Turku étant à l'Ouest d'Espoo qui est elle-même à l'Ouest d'Helsinki, prendre un train pour Turku ne paraît pas idiot, ça se tente ! Au pire je visiterai Turku !

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Je croise le conducteur de train, lui explique mon problème avec mon anglais approximatif et me répond d'une que je ne suis pas dans le bon train et de deux que j'ai le mauvais ticket... Youhou ! Jackpot !

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Il me redirige sur un autre quai... Je retiens juste "Ki... 16"... Ah ! Train terminus Kirkonummi, ça doit être celui-là et il part dans 2 min ! Ouf !

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Après quelques difficultés pour repérer le bus à Espoo, me voilà à Nuuksio... Débarqué au bord de la route, au milieu de nul part.

C'est parti pour une vingtaine de kilomètres au milieu des conifères et des genévriers, au-delà des lacs, en-deça des falaises de granit. Bref, une balade bien sympathique !

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Avec la pluie de la veille, garde à ne pas glisser !

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Au fil du sentier les ombres surgissent donnant un peu de relief au paysage finlandais.

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Pause déjeuner au saumon... J'aurai pratiquement mangé que de ça ces derniers jours...

Dans quel état j'erre (Nuuksio)

 

Les écureuils planent,

Sans bruit je flâne,

Les moustiques m'empalent,

Et tandis que je m'étale,

S'étend l'étang étale.

Je regarde l'aube s'allonger,

A son tour, sur les genévriers.

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Vos informations ont bien été envoyées !

«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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