Trips & Love
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Udawalawe
04/01/2023 (Jour 9)
Le pays est l'un de ceux qui a su le mieux préserver sa population de pachydermes. De nombreux parcs nationaux sont réputés, même si, comme nous avons pu le constater, il est aisé d'en apercevoir en-dehors traverser à leur guise routes et villages.
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Une fois n'est pas coutume, la veille nous mangieons du riz curry, avec du dahl, plus ou moins fort en épices. Si au début c'est plaisant, manger curry sans cesse commence à nous lasser...
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Mais passons, nous sommes en train de faire route vers le parc, alors que le soleil n'est pas encore levé.
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Le parc ouvre, notre chauffeur s'improvise guide et nous emmène dans les plaines d'Udawalawe après l'obtention du permis d'entrée.
Nous nous étonnons d'abord de ces étranges masses, plutôt imposantes, qui nichent sur les branches, ou au sommet des troncs...
Il s'agit en réalisé de paons. Oui oui, des paons au sommet des arbres. Je ne pensais pas que ça puisse voler aussi haut ! Et puis, nous découvrons aussi son chant, ou plutôt son gueulement : "Lééééooonnn". Ce n'est pas une blague.
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Le chauffeur nous raconte que l'animal étant particulièrement faible et peureux, la nuit il monte dans les arbres pour ne pas être croqué par d'éventuels prédateurs et qu'on peut l'entendre à plusieurs kilomètres à la ronde... C'est donc lui qui nous réveille tous les matins à coups de Léon.
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Aux premières lueurs nous découvrons crocodiles, biches, coyotes... puis viennent les premiers éléphants.
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Le spectacle est toujours fascinant, leur grandeur et leur lenteur associés à la précision de leurs gestes me fascinent toujours.
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Plus loin, au bord de l'étendue d'eau, nous les apercevons en train de manger : une gestuelle bien établie s'apparentant presque à quelques pas de danse : ils viennent d'abbord avec les pattes avants donner de petits coups pour soulever une motte d'herbe, cette dernière est bloquée par la trompe avant d'être soulevée et croquée.
Un troupeau de buffles nous inquiétera lorsque, pris de panique, il se mit à foncer vers notre direction... avant de partir ailleurs. Pendant un instant nous nous sommes imaginés la scène du Roi Lion...
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Et si la star de ce parc ce sont les éléphants, je dois admettre que les paons tiennent la vedette aussi ! Leurs couleurs sont magnifiques... bien que parfois cela ne suffisent pour attirer la belle à eux...
Loin d'être sauvage, lors du pique nique dans le parc, un paon s'approche... et l'air de rien c'est assez violent et vif, nous tenterons donc de manger tranquille tout en le tenant éloigné un maximum.
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Sur le retour, dernier regard vers les vastes étendues du parc avant de prendre la route pour la forêt primaire de l'île : Sinaharaja. La route est longue et compliquée sur la fin, nous arrivons sous des trombes d'eau... Ce n'est pas appelée forêt humide pour rien !
