
Jour 7 - Spitzkoppe
07/05/2018
Départ à la fraîche au coeur du massif de Spitzkoppe ce que l'on nomme également le Bushman Paradise.
La marche a cette particularité de faire taire l’esprit. Humilité face à ces géants de granit oblige.
Après une grimpette malaisée, on se rend compte de la singularité du massif... Rien aux environs. Il émerge seul. Quelques cheminées noirâtres de basalte se dessinent néanmoins de l'horizon blanchâtre.
Les formes incongrues issues de l'érosion habitent les lieux.
Face aux peintures rupestres, on en apprend davantage sur les coutumes des Bushman et la codification de leurs dessins. Par exemple, un rhinocéros représente la direction d'un point d'eau.
Ces dessins servaient à faire passer des messages d'une tribu à une autre.
Généralement une tribu de Bushman comprenait 25 membres, si elle venait à être plus nombreuse alors un nouveau groupe se formait.
Le guide local nous a également montré la langue Bushman avec les clic... Impressionnant... Un coup de langue à choper !
Cette rando m'a enchanté tant elle était variée.




Pause sieste pour les uns, pause bière pour les autres en début d'après-midi, puis nous reprenons nos pieds à 16 h pour aller assister au coucher de soleil.
L’heure orangée en terres namibiennes c’est un court instant entre jour et nuit. Je songe à une citation de Guerlain qui disait « Le soleil s’est couché, la nuit pourtant n’est pas tombée. C’est l’heure suspendue. L’heure où l’homme se retrouve enfin en harmonie avec le monde et la lumière. ». J’aime beaucoup cette pensée. Une forme d’entre-deux timide au charme rare, un intermède où les reflets sont source perpétuelle de vénusté mystérieuse.
Au-delà de la constellation du scorpion... Jupiter brille !