top of page

Prague

 

05-07/05/2016

 

Départ matinal pour Prague !

​

Plus on s'approche, plus le soleil se dévoile ! Ca fait plaisir après ce temps pluvieux et venteux de Vienne ! Hop la compressible et la Eider dans le sac, enfin en t-shirt !

​

Première étape, l'habituelle, trouver ma chambre... Parfois on a ce à quoi on s'attendait, comme à Budapest, voire mieux, à Vienne, voire pire, là à Prague. Il vaut mieux qu'il fasse beau vu la piaule... Bon, je ne m'attarde pas, le temps de vider le sac et de prendre la fuite !

​

Comme pour Vienne, je débute par la partie la plus excentrée de la ville et rejoins ainsi la citadelle du Sud en longeant la Vltava et ses façades colorées.

​

Je profite du panorama et me laisse ensorceler par le doux parfum des lilas ! J'hésite à en prendre pour ma chambre...

​

La chaleur devenant insupportable je quitte mon banc et poursuis ma route le long de ce chemin de ronde.

​

Je passe sur l'autre rive pour mieux découvrir la colline que je viens de gravir, la citadelle se dresse, seule maîtresse des environs.

​

En remontant au Nord, je m'attarde devant ces façades qui, malgré leurs géométries variées, gardent une certaine logique et une certaine uniformité.

 

La ressemblance dans la différence.

​

Je commence à attaquer la grimpette de Petrín... Pas à pas la vue sur Prague, cette ville magique, se dévoile et je crois deviner la cascade de toits et clochers qui font la réputation de la belle Tchèque.

Au sommet de Petrín, c'est le début de l'émerveillement.

 

Déjà je me repère mieux, je me sens à l'aise dans ces petites ruelles pavées en couleurs, certes il y a la foule mais ça a du cachet...

 

En revanche, les jambes je les sens bien et je ne suis pas le seul à faire la remarque depuis le haut de l'observatoire, cette "tour Eiffel" tchèque, qui domine toute la ville !

​

La vue sur Malá Strana m'intrigue et je n'ai qu'une hâte...

Aller à sa rencontre !

En attendant, je m'arrête au monastère de Strahov et à sa sublime bibliothèque...

​

Le soleil rasant drape le vieux quartier de cette lumière si spéciale... J'en profite pour rejoindre le haut de la tour Ouest du pont St-Charles qui m'offre l'une des plus belles, si ce n'est la, vue sur Prague... En plus je demeure seul derrière les créneaux, puisque la majorité des gens s'arrêtent au premier étage (oh les flemmards !)

​

La chaleur, le charme et l'intimité de Prague me submergent peu à peu, je sens qu'elle sera ma favorite ! 

Pour le pont St-Charles, symbole de la ville, j'irai demain à l'aube parce que là c'est noir de monde !

​

Avant de rentrer, petite bière au bord de l'eau, petit resto et je songe à cette légende qui dit que la nuit les statues se livraient à de savants débats... Chuuuut.

On passera rapidement sur mon envie de meurtres nocturne concernant mes voisins de couloirs qui rentrent totalement ivres, gueulants et cuits en pleine nuit.

​

Plein soleil ce matin, les lunettes de soleil sont sur le nez !

​

Direction la cathédrale St-Guy et son quartier fortifié... Bonheur, bonheur !

C'est ici que l'on trouve la fameuse ruelle d'or bordées de maisonnettes qui hébergèrent orfèvres et artistes, notamment Kafka qui séjourna au n°22.

​

Le quartier du château nous plonge des siècles en arrière dans une ambiance médiévale et c'est l'occasion d'en apprendre davantage sur l'Histoire de cette ville et de ce pays.

​

Derrière sa façade de briques rouge, se cache l'église Saint-Georges, parfaitement préservée.

​

La foule commence à envahir la place : il est temps pour moi de partir.

Je lézarde un temps à côté des vignes avant de m'installer en terrasse avec l'observatoire de Petrín qui me guette !

​

Le panorama sur ces toits me confirme le fait que Prague est bien ma chouchoute de ce séjour, et ce, indépendamment du ciel bleu.

​

Je trainaille dans jardins et parcs qui entourent le chateau. Hâvres de paix où il fait bon de se balader, s'interroger sur tout et rien...

Petit délice.

Il ne me restera plus qu'à visiter le centre de la vieille ville demain avant de filer à l'aéroport. Une semaine qui aura profité !

​

Etant en avance pour l'opéra de ce soir, j'en profite pour régler 2-3 trucs : repérer la navette de l'aéroport, acheter le ticket, enregistrer ma carte d'embarquement et surtout vérifier le terminal... Je lutte un bon trois quarts d'heure sur internet pour enfin obtenir ce que je veux !

​

Je peux maintenant rejoindre l'opéra, il va être l'heure !

L'intérieur de l'opéra de Prague diffère des deux autres... Et est pour le moins plaisant... Un travail très fin décore l'entrée et contraste avec l'extérieur néorococo qui est sans grande originalité.

​

La salle, quant à elle, est étonnamment riche en détails... Ce blanc mêlé aux dorures entourant les loges pourpres est d'une grande élégance.

​

Il est étonnant de voir à quel point la musique classique est populaire dans ces pays et comme elle est rendue accessible.

Après tout, on pourrait faire le même parallèle en France avec la littérature et ses grands classiques pour 2 €. 

​

Voilà une question d'héritage culturel... Quand on parle "France" on pense à ses écrivains V. Hugo, Molière... Dommage pour Ravel... Tandis que quand on parle de l'Autriche et ses environs c'est évidemment au répertoire classique auquel on songe !

​

Cet héritage influe évidemment sur les moeurs de la société contemporaine ensuite.

​

Venu pour goûter à mon premier opéra (La Traviata de Verdi inspiré de La Dame aux camélias de Dumas fils), il semblerait en fin de compte que ce n'est pas ma came et que j'apprécie davantage les ballets...

 

Le temps se fait long, mais par respect je resterai jusqu'à la fin !

Ah la fameuse horloge astronomique pragoise ! Elle est décorée dans sa partie haute par quatre allégories représentant de gauche à droite :


- la vanité, avec son miroir ;
- l’avarice, un commerçant juif (le nez est volontairement crochu) avec sa bourse ;
- la mort, un squelette qui appelle avec une clochette ;
- la convoitise (ou envie), un prince turc avec sa mandoline.

​

On attendait tous l'heure pile pour voir le spectacle... et puis rien... haha.

Pour ma dernière journée j'hésite entre le musée juif et le Klementinum avec son étonnante bibliothèque.

​

J'opte pour le musée juif... Fermé. Bon il est encore tôt ça doit ouvrir à 9 h sans doute... Je fais un tour du quartier, je reviens à l'entrée... Fermé. Etrange ! Mais c'était sans compter le fait qu'on est samedi et que pour les juifs c'est l'équivalent du dimanche chez les chrétiens... Donc fermé aujourd'hui. Bon. Je me rabats sur le Klementinum, je ne trouve pas l'entrée, c'est en travaux, pas d'accueil, bref, ça me saoule, je m'en vais.

​

Je termine le tour de la vieille ville et décide de longer la Vltava jusqu'à l'île des tireurs... Véritable petite douceur au bord de l'eau et face au pont St-Charles... L'endroit idéal pour se reposer !

Dans quel état j'erre (Prague)

 

Prague compte autant de tours

Que le pont St-Charles de statues,

Mais la Malá Strana au lever du jour

Domine et scrute ses voisines,

Et je n'ose franchir la porte

En claquant les pavés sous mes pieds,

Elle se dresse face à la vieille ville

Et semble prête à se défendre

Avec la fureur de la Nation Tchèque.

Le compte à rebours débute côté argent, je mange, bois un coup, fais quelques emplettes... Et voilà, il me reste 10-15 couronnes en poche, soit 0,50 €... Niquel !

​

L'aéroport de Prague est vaste et étonamment vide... De quoi attendre l'avion au calme !

​

Dans mon sac je ramène, vin rouge, cristal de bohême et chocolats... La base.

Pour me contacter

Vos informations ont bien été envoyées !

«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

bottom of page