_JPG.jpg)
Pétra
26/04/2019 (Jour 7)
Aujourd’hui visite du site de Pétra, évidemment on a tous en tête le Khazneh taillé à flanc de roche, véritable œuvre d’art que tout en chacun avons-nous déjà vu au moins une fois la photo. Mais bien qu’on ait pu le voir un nombre incalculable de fois dans les magazines, le voir s’élever ainsi, surgissant au bout de cette interminable gorge, est saisissant.
Pendant près d’un kilomètre on emprunte une étroite gorge, ou siq, dont les flancs ombragés et arrondis hypnotisent. On serpente au cœur de ce défilé entre des parois magnifiquement stratifiées aux nuances rosées et orangées d’une vingtaine de mètres. Par moment, les parois sont si proches que le ciel disparait.
Cette gorge fut creusée par la rivière Musa et contrôlée par les Nabatéens afin d’assurer l’alimentation de la cité en eau potable. On y aperçoit d’ailleurs des gouttières et des citernes vieilles de plus de 2000 ans.
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)
Petra regorge de détails fins, de sentiers secrets, avec ses chameaux nonchalants, ses enfants joueurs, elle trouble, envoûte, on tente en vain de la saisir entière. Petra c’est aussi une palette de couleurs, qui au gré des heures et des lumières se transforment, ce sont ses pierres taillées, ce charme envoûtant. Petra c’est le trésor des Nabatéens, la perle jordanienne. Petra c’est un lieu où se heurtent les souvenirs d’une civilisation qui paraît trop ancienne pour que la Terre s’en souvienne. Petra était autrefois la capitale des Nabatéens, tant de peuples du continent se sont rencontrées en ces lieux, en ce carrefour de la route marchande. Petra c’était un refuge aussi, cachée à l’abri de cette forteresse minérale.
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)
Je rêverai de voir la Pétra de l’époque… qui nous demeure encore inconnue ; Les fouilles archéologiques se poursuivent depuis sa découverte… La cité est impressionnante, chaque recoin regorge de secrets. C’est une beauté saisissante, on rêverait d’avoir été à l’origine de ses constructions. J’avais lu beaucoup de choses sur Pétra, je craignais de m’en faire une trop belle image, de la surestimer. Je constate aujourd’hui que j’ai sous-estimée son importance dans l’Histoire.
Il faut avouer que Pétra est traître… On ne se rend pas compte de tous les mètres et de toutes les marches qu’on avale… J’ai perdu le compte… Trop concentré sur cette architecture épousant cette roche ciselée par les éléments. Trop concentré aussi à éviter de glisser sur une mer de d’ânes qui jonchent chacune des marches.
Evidemment, je ferai une grave erreur de résumer Pétra au Khazneh. L’héritage laissé par la civilisation Nabatéenne est bien plus grande et impressionne. Elle m’attire d’ailleurs par son ingéniosité mais aussi par sa ténacité, son histoire est enrichissante et intéressante.
Sur une façade on remarque des planches de bois servant de joints de dilatation en cas de séisme... Malin.
Ce qui est plaisant à Pétra c’est d’observer le travail éblouissant de la nature mêlé à celui de l’humanité.
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)
_JPG.jpg)