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Jerash et la mer Morte

 

27/04/2019 (Jour 8)

 

Avant de clôturer ce séjour, petit détour vers la Mer Morte qui agonise, pour tester sa remarquable flottaison avant qu’elle ne disparaisse…

 

Je respecte les conseils que Noémy m’a glissé avant de partir : ne mouiller ni les yeux ni les lèvres. D’autres, s’y risqueront et vue leurs réactions je la remercie de m’avoir prévenu… Comme diraient les jordaniens « un conseil ça vaut un dromadaire ». Bon, en revanche, ne compte pas sur moi pour ramener un dromadaire à la maison.

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​Je me glisse dans cette eau huileuse, en veillant à ne créer aucune éclaboussure, et fini par flotter comme un bout de bois… Impossible de nager sur le ventre tant les jambes se dressent si aisément hors de l’eau.

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C’est bien, à défaut de rejoindre le point le plus haut du globe, je suis parvenu à rallier le point le plus bas. Un peu plus facile comme mission…

 

Avant de rejoindre Madaba et l’hôtel, long détour par Jerash située au nord d’Amman. Région beaucoup plus verte soit dit en passant, cela fait bizarre de revoir certaines couleurs dont on avait pu oublier l’existence dans les déserts et canyons des jours passés.

 

Jerash est connue pour les vestiges de sa cité romaine bâtie par Hadrien lorsque ce dernier conquis ces terres.

 

Depuis les hauteurs on distingue parfaitement la place ovale, les théâtres et les temples. Oui parce que là Jordanie n’est pas issue seulement d’une culture arabe mais d’influences grecques, romaines, arabes...

 

De nouveau je goûte un um ali en guise de dessert... vraiment pas mauvais et puis pour une fois pas trop sucré !

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Je rassemble mes affaires une dernière fois, je jette un dernier regard à ces couleurs, je savoure mon bonheur et décolle vers un autre qui m’attend en France.

 

Dans l’avion du retour, je songe à la quiétude de ces quelques jours là-bas, une halte dans les jours qui s’égrènent. Les rencontres furent belles, sincères et chaleureuses. Voilà encore un voyage dont je garderai une trace persistante. Du hublot, je jette un dernier coup d’œil, alors ça ressemble à ça la Jordanie… ce pays dont on colorie la carte tout en jaune en géographie parce qu’il n’y a rien d’autre que du sable. Ca me rappelle le Groenland, lui en revanche on le dessinait même pas, on le laissait tout blanc. Et pourtant… ces pays monochromes regorgent de tant de grands espaces qui méritent notre intérêt et notre attention. Au-delà du sable, la Jordanie c’est une identité culturelle forte, c’est une histoire riche, ce sont des vallées, des djebels, le berceau et le carrefour des civilisations, des vestiges, ce sont ces moments près du feu sous ce ciel étoilé, ce sont ces dunes d’apparence similaire mais dont la couleur varie en tout temps. Voilà un petit pays qui offre de bien grands souvenirs.

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