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Jour 2 - Etosha

 

02/05/2018

 

Réveil à 5h30 après une nuit morcelée... 

 

Pliage de tentes, rangement du camp et hop c'est parti.

 

La "rectignalité" des routes et la non variabilité du paysage m'invite à la somnolence bien que ces dernières offrent des heures durant un spectacle ineffable. Je demeure ainsi immobile derrière la vitre du véhicule, tantôt assoupi tantôt éveillé, face à ces jeux atmosphériques suspendus au-delà du bush et du temps. 

 

Nous atteignons le parc national d'Etosha, la plus grande réserve animale d'Afrique.

 

Après avoir réaménagé le camp pour une nuit, nous prenons la route pour un safari.

Sous ces bruits et cet air au parfum sauvage, je replonge dans ces cahiers d’enfance où on nous apprenait les animaux de la savane, toutes ces pages de coloriage où de la pointe d’un feutre on donnait vie à notre imagination folle. J’ai des souvenirs du Roi Lion qui m’assaillent, toutes ces terres semblaient irréelles, et aujourd’hui, je les parcours. J’ai la sensation qu’un magasine du National Geographic s’est refermé sur moi me séquestrant au cœur de l’un de ses dossiers sur l’Afrique Australe. 

 

Malheureusement les éléphants et les félins se cachaient, mais les zèbres, les antilopes, les girafes et j'en passe étaient présentes. 

 

Longtemps je garderai en mémoire cette vue sur un point d'eau où des centaines d'animaux, espèces confondues, se partageaient l'eau.

 

Sans le guide et son oeil de Lynx nous serions passés à côté de nombreux spécimens... Notamment un magnifique oiseau arc en ciel !

Au crépuscule, s’offre à moi une magnifique lutte des cieux : de multiples couleurs apparaissent, uniques et brillantes. Les éléments se disputent chaque morceau du toit qui sied au-dessus de ma tête, jouant et valsant avec les variations de gris, de bleu et de rose. Doux tableau impressionniste apportant de la nuance à un monde qui est rarement de blanc ou de noir.

 

Jamais je n'ai assisté à un tel coucher de soleil... Tout bonnement magnifique... 

 

De retour à la tente j'attends avec hâte les premières longues randos... Et le désert de sable.

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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