

Uplistsikhe
26/08/2021 (Jour 20)
Ce nom imprononçable signifie la "forteresse du seigneur". Après une longue route, en direction de Tblissi, nous atteignons le site... encore une fois sous les heures les plus chaudes.
Y-a-t-il seulement des heures fraîches ?
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C'est avec nos gros sacs qu'on entame la visite. Moins spectaculaire que Vardzia, le site mérite tout de même le détour.
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Il s'agit du plus ancien site troglodytique de Géorgie. Résistant à de multiples évasions c'est une centaine de grottes, mais aussi quelques amphitéâtres, qui sont visitables ce jour.
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A fleur de roche, nous découvrons façonnée dans la pierre quelques décorations d'intérieur.
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Cette fois-ci on prendra bien l'audio-guide, pour avoir un peu plus de précisions sur ce que nous voyons. Notamment, sur l'ancien théâtre au plafond octogonal, le premier de Géorgie datant de l'âge de bronze.
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Tout comme à Vardzia, des pharmacies sont présentes, ainsi que des pressoirs à vin et une prison.
Pour le retour, nous galérons à trouver un chauffeur pouvant nous amener au domaine viticole où nous dormirons... Après un jeu de dupes sur Uber, nous parvenons à convaincre un chauffeur de nous y emmener... Ouf ! Et vu la route, nous comprenons pourquoi les gens n'étaient pas chaud pour nous y emmener !
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Pour ce dernier dîner en Géorgie, on ne pouvait rêver mieux, c'est un véritable ode à la gastronomie du pays... le tout accompagné d'une dégustation de vins locaux. C'est un régal pour nos papilles et c'est le ventre plein et l'esprit ivre qu'on retrouve le lit.
Après avoir acheté quelques cartons de vins, nous repartons le coeur léger, le sentiment d'avoir fait un très beau voyage et d'avoir rencontré un beau peuple : gentil et honnête.
Comme toujours, sur le chemin du retour, on s'amuse à revoir les photos du premier jour, à se rappeler les souffrances endurées où l'on se demandait pourquoi on faisait ça... tout simplement parce que c'est dans cette fuite du monde tel qu'on le connait, et dans le fait d'être propulsé hors de sa zone de confort, qu'on se redécouvre.
La perception du temps en voyage est tellement bouleversée que la visite de la capitale, qu'on traverse de nouveau en voiture, nous semble dater de plusieurs mois. Encore une fois, le flux du voyage nous a traversé et telle une rivière réarrangeant le positionnement des pierres de son lit, nos pensées et croyances ont évolué.