top of page
DSC04416.JPG

Lac de Péten & Tikal

 

05-08/01/2022 (Jours 9-12)

 

Ce matin nous quittons Xela pour rejoindre Guatemala City pour prendre un avion vers Flores, dans le nord du pays, avant de rejoindre par la route le lac de Péten... Longue journée de transport donc.

​

Après une frayeur à l'aéroport où notre vol n'apparaît pas sur les écrans, après s'être perdu dans un aéroport où il n'y a que deux couloirs, on finit par s'envoler.

​

Les hauts volcans de l'altiplano nous saluent tandis qu'on embrasse la jungle.

​

A Flores, la chaleur nous accueille sans détour ainsi que les... moustiques.

​

Arrivée à l'hôtel, véritable havre de paix pour ces derniers jours dans le pays.

​

Demain départ aux aurores pour découvrir le site maya de Tikal.

Ce matin, on se consacre à la visite du site de Tikal, l'ancienne capitale du monde Maya qui a rayonné plusieurs siècles sur la péninsule du Yucatan au sud du Mexique.

​

En raison des persécutions à l'égard des descendants des mayas, ces derniers se rendaient en cachette sur le site... peu à peu englouti par la jungle et oublié du reste du monde. Des siècles plus tard, par hasard, un européen venu en quête de plantes médicinales découvrent les temples, du moins ce qu'on en voit... Peu à peu le monde s'intéresse de nouveau au site, le cartographiant, le nettoyant et le révélant un peu plus aussi.

 

Au-delà des temples, le site est connu pour sa faune et sa flore, pour cette raison le site a été rapidement nommé comme réserve nationale et inscrit au patrimoine de l'UNESCO, tant d'un point de culturel que naturel, afin de le préserver au mieux de sa nouvelle vie.

​

La période classique des Mayas s'étend de 250 à 900 après J.-C., c'est l'apogée de cette civilisation qui n'est en rien un empire mais organisé en multitudes Cités États. A ce jour, Tikal est la plus grande Cité État connue de cette civilisation ainsi que l'une des plus anciennes.

​

Nous nous enfonçons dans la jungle qui s'éveille à peine. Nous sommes seuls, enveloppés dans la brume, sur les chemins d'antan.

 

Parfois au détour d'un monticule, un temple surgit. 

DSC04417.JPG
DSC04352.JPG

Un bruit attire l'attention de notre guide, il cesse de nous parler et observe, on le suit sans savoir ce qu'il cherche avant de nous montrer des toucans. A un autre moment ce sont les singes hurleurs qui se dévoilent. A propos de singe, le guide nous montre les traces d'une attaque d'un jaguar à l'encontre d'un singe... secrètement on espère le jaguar rassasié et ne nous guettant pas dans la brume...

DSC04381.JPG
DSC04348.JPG
DSC04347.JPG
DSC04568.JPG

L'installation des Mayas ici remonterait à 900 ans avant J.-C. et malgré l'absence d'eau à proximité la Cité État prospère grâce à l'ingéniosité de son peuple qui va construire des barrages, des réservoirs, des systèmes d'irrigations ainsi que de purification de l'eau.

​

Ils vont également développer l'agriculture de manière intensive, notamment le maïs qui est très important dans la culture maya. Selon eux, tous les hommes et femmes sont issus d'un épis de maïs.

​

Au loin des monolithes se dressent, il s'agit de "panneaux d'informations" si j'ose dire. Lorsqu'un évènement important avait lieu, il était consigné sur la pierre en faisant mention de la date, du roi au pouvoir et de la nature de l'information.

​

La disparition de la civilisation maya à Tikal reste inconnue, différentes thèses s'affrontent : certains pensent que la surpopulation mêlée à une période de sécheresse en est la cause, d'autres disent que la contamination de l'eau par du curare (utilisé comme pigment pour les peintures) a créé des maladies et causée la désertion, enfin des conflits armés auraient eu raison de la grandeur de Tikal.

DSC04394.JPG
DSC04418.JPG

A l'inverse des pyramides d'Égypte constituées d'énormes blocs non scellés entre eux, les Mayas ont bâti leurs temples avec de petites pierres taillées scellées par une sorte de ciment et de résine. Chacun ses techniques... l'important c'est que ça tienne !

​

Comme pour Petra, en ce lieu figé par le temps, je me plais à imaginer ce site avec ses habitants et sa vie. On ne peut que s'interroger alors de la trace que nous léguons.

​

Peu à peu les nuages s'en vont, nous retournons gravir les temples des débuts pour profiter de la vue... la foule arrive aussi ainsi que les moustiques... c'est le moment de partir.

DSC04418.JPG

De retour sur les rives du lac Péten, à la Lancha. 

Nous profitons de la douceur des lieux et du lac pour nous rafraîchir.

Avant notre long retour pour la Suisse, on s'autorise une journée baignade et farniente.

Pas grand chose à raconter alors...

​

En tout cas c'est avoir bonheur qu'on découvre le rhum Zacapa qui saura trouver une place dans les sacs...

IMG_2795.JPEG
DSC04428.JPG
DSC04433.JPG

Après un étonnant test PCR où on nous a donné le choix entre "un test qui fait mal mais qui n'est pas cher et un test qui coûte cher mais qui fait pas mal", on rejoint Flores en voiture avant de prendre un vol intérieur pour la capitale d'où l'on prendra un vol vers notre escale New-Yorkaise qui durera plusieurs heures, avant de prendre un vol pour Genève puis un train vers Lausanne remontant près de 7 h de décalage horaire.

​

Et hop, au boulot !

Pour me contacter

Vos informations ont bien été envoyées !

«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

bottom of page