Trips & Love
Antigua
28/12/2021 (Jour 1)
Une nouvelle fois on s'interroge sur la présence de notre avion, sur le fait aussi que tout soit en règle avec ses réglementations Covid changeant sans cesse. On embarque sans y croire, sans croire d'ailleurs que c'est la fin de l'année. L'Ouganda semble si loin... alors qu'on y était en février. Depuis cette pandémie mes repères temporelles sont quelque peu malmenés. Ces derniers temps je subis plus le temps que je ne le contrôle.
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C'est parti, décollage vers Washington pour notre escale. Au moment de réserver les billets, sans savoir pourquoi, les sièges de la première classe étaient moins chers que la seconde ! On ne saurait refuser davantage de confort pour cette traversée de l'Atlantique.
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Le passage des douanes aux US se déroulent sans encombre et pouvons ainsi poursuivre.
A Guatemala City, le chauffeur de l'hôtel nous attend et nous emmène directement à Antigua (l'ancienne capitale du pays, abandonnée suite aux multiples tremblements de terre...).
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Avant de partir ici, nous avons lu plein d'avertissements concernant la criminalité dans le pays. Notamment à l'égard des étrangers qui pouvaient être victimes de vols à mains armés ou, comme dirait Marie, de se faire "coupe coupe". Ainsi, lors du voyage, nous tâcherons de suivre les règles de sécurité de base du voyageur : privilégier des transferts sûrs, ne pas randonner sans guide, éviter de retirer de l'argent dans la rue, n'exposer aucune richesse, etc.
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A Antigua nous y séjourneront deux nuits au sein de l'ancien couvent de San Domingo, restauré depuis en hôtel. Les lieux ont conservé leur charme d'antan et nous semble être un véritable labyrinthe ! Surtout après près d'une journée de train, avion, voiture qui nous aide guère à avoir les yeux en face des trous !
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Ce n'est pas sans joie qu'on pose les sacs et qu'on se couche enfin.
La journée est dédiée à Antigua, paraît-il, la plus belle ville du pays.
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D'abord, nous flânons dans l'hôtel et découvrons divers vestiges et sites archéologiques. Puis nous quittons ce vieux couvent pour nous enfoncer dans les rues d'Antigua.
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De la fraîcheur matinale toute relative, nous profiterons pour rejoindre un mirador surplombant la ville... avec en arrière plan le volcan del Agua. Ce dernier doit son nom à l'eau expulsée de son cratère.
De là-haut, l'organisation de la cité en rues perpendiculaires est frappante. La multitude de monuments religieux aussi.
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Antigua a été la capitale du Guatemala, puis, des suites de deux tremblements de terre ravageant les lieux, les espagnols décidèrent de transférer la capitale dans un lieu plus sûr.
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Heureusement, Antigua, inscrire à l'UNESCO, a su garder son charme d'antan. C'est un délice que de parcourir ses rues pavées bordées de ces façades colorées. Les tenues guatémaltèques des indiens (composant 40% de la population) sont de véritables mosaïques de couleurs... et il en va de même pour les bus qui sont de véritables oeuvres d'art !
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Au détour d'un carrefour, nous découvrons le couvent des Capucins. De prime abord, au vue de l'état de la nef, la visite ne me semble pas d'un grand intérêt... mais c'était sans voir tout le reste invisible depuis la rue. Le cloître est bien conservé mais le plus étonnant dans cet édifice demeurera cette tour ronde avec en son coeur une placette tandis que les bords constituaient les cellules des bonnes soeurs.
Notre chemin nous emmènera ensuite à l'étonnante église de La Merced à la singulière façade. En revanche, son intérieur ne mérite pas d'être visité.
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Non loin, sans doute la plus célèbre rue de la ville, enjambée par l'arche Santa Catalina. Le trafic est intense et on est bien loin de la photo google tant vue... Avec la place centrale, ces deux lieux semblent contenir toute la population de la ville, tant les allées secondaires sont quelque peu désertées.
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La place centrale est un joli parc encadré par des arcades et la Cathédrale San José. Les vendeurs ambulants vont et viennent, certains avec une vingtaine de chapeaux sur la tête, d'autres avec tout autant de barbes à papa. Par moment, un vendeur de glace avec leurs stands colorés.
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Oui, Antigua, une ville haute en couleurs à tout point de vue.
Chemin faisant, on saisit des idées au rythme des pas.
Pendant un temps lors de mes voyages, je cherchais obstinément à vouloir comprendre les différentes vies composant notre chère planète, à trouver un lien entre ma vie et la vie générale, vouloir s'y inscrire absolument, trouver un sens. Désormais, au vu de la tâche sysiphéenne, je tends plutôt à observer les gens comme les caractères d'une comédie. Demeurer spectateur, plutôt que d'être acteur.
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On ne manquera pas de visiter l'arrière de la cathédrale bordant la place. Sans cesse inachevée, sans cesse détruite par Mère Nature avant d'être laissée à l'abandon. Plus loin, en parlant de ruines, nous nous rendrons dans le couvent de Santa Clara. Halte apaisante... et rafraîchissante ! L'ombre offert par ce qu'il reste de la nef ne saurait être mieux appréciée.
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Notre découverte se poursuit avec l'église San Francisco, classique et sobre, qu'on pourra visiter au second essai puisque la première fois avait lieu la messe et que les touristes étaient interdits d'accès.
Avec tous ces étonnants bus rencontrés, on cherche à rejoindre la gare routière. Au passage, on tente tant bien que mal à trouver des micropur pour les treks mais aucune pharmacie en a...
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L'approche de la gare routière se ressent, ces bus scolaires américains entièrement repeints se font plus nombreux.
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On trouvera le repos dans un petit restaurant aux multiples cours intérieures fleuries avant de rentrer prendre une douche salutaire.
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Le dîner se fera au Quiltro, restaurant gastronomique, où nous dégusterons une dizaine de plats d'une grande originalité, le tout accompagné de verres d'hydromel.
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C'est le corps et l'esprit repus par cette belle journée que nous rentrons à pieds.
Demain, la journée sera un peu plus sportive avec l'ascension de l'Acatenango.