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Alausi - La Nariz Del Diablo

 

18-19/07/2014 (Jour 44-45)

 

Alausi est située un peu plus au sud que Riobamba dans la province du Chimborazo. Elle doit sa célébrité à son chemin de fer mythique qui en fait l'une des principales étapes des touristes. Pourquoi cet engouement pour un simple train ? 

 

"La Nariz Del Diablo", Le nez du Diable, est appelé ainsi à cause d'un rocher qui a soulevé d'importants problèmes lors de la construction du chemin de fer et qui ressemble, aussi, à un nez de monstre. La traversée de ce rocher est une prouesse d'ingénierie unique au monde. Autrefois, il était possible de monter sur le toit pour admirer ces paysages andins si fascinants ! Mais suite à la décapitation de deux touristes, c'est désormais interdit !

Attention à réserver son billet à l'avance (Tren del Ecuador), on a failli ne plus avoir de place pour le weed-end et avons dû modifier notre programme au dernier moment. Du coup, on s'y rend vendredi après le déjeuner, première fois qu'on va au terminal terrestre de Cuenca, on ne sait pas trop à quoi s'attendre. Finalement, on y trouve facilement notre bonheur, il faut dire que nombreux sont les compagnies de bus qui traversent Alausi pour se rendre dans le nord du pays (Quito, Riobamba, etc..). 

C'est parti pour 4h de trajet ! Sous la musique, je profite des paysages Andins qui ne me lasseront jamais... A un moment nous surplombons un immense plateau noyé par la brume... Nous roulons littéralement sur les nuages ! Et toujours cette même crainte, que les photos ne soient sufisamment fidèles à la réalité pour vous faire partager ce que j'ai vu !

 

Le bus ne prévient jamais des villes que l'on traverse. Ne connaissant les lieux on a un peu peur de louper Alausi, en fin de compte, après en avoir averti le contrôleur il nous préviendra à temps.

Arrivés de nuit, on cherche l'hôtel Gampala à l'aide du plan qu'on nous a fournis... Plan totalement faux ! Heureusement, la ville est petite, après avoir localisé les rails on trouve par hasard l'hôtel ! L'agent d'accueil particulièrement sympathique nous conseille un restaurant situé derrière la caserne des pompiers. On est habitué à être toujours très bien servi ici... Mais alors là ! Le Churrasco y est délicieux !

Après le dîner, on en profite pour faire une petite promenade nocturne. Alausi a l'avantage d'être petit sans pour autant être dénué de choses à voir et à faire. Village rempli de charme, aux allures de western sud américain, surtout avec ses wagons et rails serpentant une partie du centre ville. Hâte de voir les ruelles et arcades à la lumière du jour !

 

Retour à l'hôtel, je file sous la douche... Quel bonheur ! De la pression et de l'eau chaude ! C'est là qu'on se rend compte que c'est un luxe ! Seulement la troisième fois depuis le début de notre arrivée dans ce pays ! Je m'éternise un peu sous l'eau...

La nuit a été longue ! J'ai vu toutes les heures défilées et à 6h le soleil envahissait la chambre ! 

Je profite du balcon et de sa vue : pas un nuage, un soleil d'enfer... Le jour parfait pour pratiquer La Nariz Del Diablo ! Et pour faire des photos ! On s'aperçoit alors à quel point Alausi est encaissé dans la vallée. La chaleur va être au rendez-vous, enfin ! On commençait à avoir un peu froid à Cuenca.

En attendant le départ du train à 11h, on flâne dans les ruelles colorées et fleuries d'Alausi. Village typique rempli d'un certain charme d'antan.

Le train arrive, débute alors la danse des wagons, chacun allant de droite à gauche, d'avant en arrière. Côté précipice pour le début du trajet ! Le soleil est toujours présent... et la chaleur !

 

Le train démarre, s'ensuit un tour de 2h30 sur une route ferroviaire particulière ! Inaugurée en 1908, construite par les anglais, cette route a donné du fil à retordre aux ingénieurs de l'époque ! Le tronçon initial reliait les villes de Guayaquil à Quito, mais la vétusté de ce train et El Niño qui frappe ce pays de façon régulière auront raison de lui. Du coup, seules de petites parties sont empruntables désormais.

Je sais que je me répète, mais une nouvelle fois on ne peut qu'être admiratif devant ces paysages Andins, tandis que nous nous glissons à travers la vallée au flanc de la montagne, les souvenirs s'accumulent ! C'est époustouflant !

 

On longe désormais La Nariz Del Diablo, la pente est si raide qu'il est impossible d'entamer un virage, pour la franchir le train doit à chaque extrémité de la montagne repartir en marche contraire : avance, recule, avance, recule, ainsi de suite... La descente se réalise donc en zigzag !

Paysage Andin

Paysage Andin

1. Que j'aime ces monts et vallées, ces horizons escarpés.

Attention !

Attention !

2. Approche de la Nariz Del Diablo, la descente se fait désormais en zigzag !

Simbabe

Simbabe

3. Station Simbabe, d'où l'on peut admirer la Nariez Del Diablo et qui marque la fin de notre trajet en train !

La Nariz Del Diablo

La Nariz Del Diablo

5. Avec un peu d'imagination on y voit clairement un monstre et quand on sait les problèmes qu'il a causé aux ingénieurs... On comprend mieux son nom !

Pause déjeuner

Pause déjeuner

6. Différentes activités sont proposées, on fait le tour tranquillement (il n'y a que trois bâtiments...) et profitons de cette splendide météo ! Certains critiqueront le fait que se soit devenu trop touristique : avec la danse villageoise à l'arrivée du train, les fausses boutiques d’artisanat... Mais l'ambiance y est bonne et les gens sont toujours très sympathiques !

Rencontre

Rencontre

4. Non non les lamas ne crachent pas toujours...

On retourne en ville déjeuner avant notre retour à Cuenca et on go prendre le bus ! Plus facile à dire qu'à faire ! Le comptoir est petit et bien caché, on nous donne un billet de bus pour 17h30 sachant qu'il est 14h... Et que le soleil est assomant ! Tout ça parce qu'il n'y aurait plus de place dans le car de 15h ! Mais si on a bien appris une chose ici c'est qu'il faut discuter, marchander et oser ! Le bus de 15h arrive et on nous laisse entrer après discussion... Nous voilà, les deux français clandestins, dans le bus assis sur les marches.

 

On arrive à 18h30 à Cuenca... Martha (notre "maman" équatorienne) me demande un tas de choses sur la suite de notre séjour, il faut que je me remette en mode espagnol et que je continue à programmer notre séjour !

 

On repense tous deux à la journée... C'était... Chevere ! Comme ils disent ici. On a pleinement profité, c'était magnifique. Que ce soit la ville, le train ou les paysages mais aussi le temps, tout était parfait !

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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