
Reykjavik
12/08/2017
Réveil difficile... Il faut tout recâbler là-haut... Je réalise toujours pas que je vais décoller dans quelques heures... Enregistrement bagage, contrôle sécurité, embarquement... Comme un automate qui s'assiérait dans l'avion je m'exécute.
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Décollage go pour 3h30 de vol qui se résume à faire le brouillon d'un sms, dormir et découvrir des chanteurs islandais dont un qui attirera mon attention... Affaire à suivre...
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Les rives islandaises se profilent... Atterrissage à Keflavik, la pointe de la péninsule. L'horizon est marqué par les volcans et les monts... Ce même horizon qui fixera le cap de la navette pour rejoindre le terminal de bus de Reykjavik.
Dans un premier temps je repère le chemin jusqu'à l'aéroport de Reykjavik cette fois. Oui je viens à peine d'arriver que je pense au retour : vaut mieux se poser les questions tout de suite que le dernier jour en stress pour rentrer en France...
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Les horaires de vol de demain validées, go la chambre et repérer le trajet de demain matin. Chambre récupérée, trajets repérés, affaires déposées... C'est parti pour découvrir la capitale islandaise !


A quelques dizaines de mètres de la chambre pointe dans le ciel Hallgrímskirkja, la célèbre église de la ville qui domine les environs du haut de son talus. Son architecture n'est évidemment pas sans rappeler les orgues basaltiques qui parsèment tout le pays.
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Le panorama présent un intérêt minime, ce sont plutôt les petites demeures en bois qui me rappellent les environs d'Helsinki qui m'interpellent... Une aura douce et chaude se dégage du quartier. Moi qui imaginais Reykjavik comme froide, belle et rebelle... Je la trouve en fin de compte simple et accueillante quand Helsinki te toise de toute sa froideur.

Deux-trois grandes rues se partagent 90% de l'activité... Le reste étant au vieux port.
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Un lieu m'aura tout particulièrement séduit : l'Harpa. Grand édifice de verre à l'architecture soignée qui ne cesse de jouer avec les lumières et les ombres... En son sein quelques concerts donnés gratuitement... Le son du piano me happera d'abord, avant de me faire revenir en ces lieux à la fin de ma visite de la ville...
Mais cette fois le jazz me fera fuir (j'en connais une qui bondirait en lisant ces lignes).
Au cours de la journée j'ai eu l'occasion de découvrir l'avion à hélices que je prendrai demain... En espérant avoir un hublot, le survol du Groenland doit être grandiose.
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J'ai tant hâte, et cette hâte m'empêche de regarder Reykjavik comme je devrais. Mais ce n'est rien, je sais que je reviendrai ici un jour. Alors je ferai plus amples connaissances.