top of page

En route vers Peniche

 

Jour 12 | 31/05/2017

 

Au revoir Lisbonne, départ pour Sintra, soit disant l'incontournable des environs, la septième merveille du Portugal, la réplique d'un Alice aux pays des merveilles... Laissez-moi rire un instant.

​

Les gens ne devraient pas user d'autant de termes aussi grandiloquents parce qu'à force... On retire toute saveur aux choses : si tout est beau comment distinguer le beau du beau ?

Je n'irai pas jusqu'à dire que Sintra ne vaut rien, il est clair qu'il s'agit d'un site atypique qui le doit uniquement à quelques palais.

​

Réel aimant à nuages la brume s'y accroche pareille à une moule sur son rocher... Le vent est fort et froid. Les façades du centre ville bien loin de l'identité portugaise. Le palais de Pena est submergé dès son ouverture par des flots de touristes asiatiques... 

Bref.

​

Ah si ! Un bon point tout de même... Les travesseiros de Sintra... Douces pâtisseries locales...

​

Cap vers le belvédère de Peninha qui offre une vue grandiose sur les environs. La végétation même est atypique, je n'aurai imaginé trouver cela au Portugal.

Avant de quitter définitivement le secteur de Sintra, courte halte au Cabo da Roca, balcon sur l'océan soufflé par les vents... Que j'aime ces paysages sauvages et indomptables !

​

Un sentiment de liberté et d'évasion me submerge mais est vite stoppé par ce groupe d'asiatiques qui m'enferment et brisent avec une facilité déconcertante le silence des lieux.

​

Je les hais.

En route pour Peniche, nous nous arrêtons en chemin à Azenhas do mar qui ne vaut le coup d'oeil que pour sa vue sur la ville face à l'océan.

​

Concernant Peniche si l'arrivée se fait avec inquiétudes (pourquoi on a noté ce bled dans le carnet...), on toruvera lors du déjeuner un charme particulier face à la forteresse... On se croirait aux abords de la médina... Blanc, gris, sec, sobre.

 

Un air de bout du monde.

​

La visite de la forteresse révèle une période sombre du Portugal que peu connaissent... Celle du fascisme... Et oui, ici aussi.

Au tour de Baléal d'être martelée sous nos pas... Presqu'île reliée par un bras de plage, ce bout de terre désert apprécié des surfers surprend et se révèlent des plus quiètes.

​

L'océan... Le bruit des vagues... Paysage qui me submerge toujours...

​

Rare endroit capable de noyer en un rien de temps mes réflexions.

​

Demain départ pour Obidos.

Pour me contacter

Vos informations ont bien été envoyées !

«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

bottom of page