
Monastère David Gareja
08/08/2021 (Jour 2)
Pour rejoindre ce monastère à cheval sur la frontière avec l'Azerbaïdjan, il est possible d'utiliser les services de la navette Gareli Line. Tous les jours, à 10h45, devant la statue Pouchkine du parc éponyme de Tbilissi, des marshrutkas en quantité suffisante prennent le départ pour le monastère.
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En raison de la Covid, nous serons seulement 5 touristes cette fois-ci à prendre le départ.
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Le trajet dure près de 3 h (pour 7 €) et en raison des différends entre la Géorgie et l'Azerbaïdjan l'accès aux grottes est interdite.
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Alors oui, ça fait beaucoup de trajet pour peu de visite et on espère que le détour vaut le coup d'oeil !
Le site est situé dans une région aride aux confins du pays, écrasé par un soleil de plomb, et ce, depuis le VIème siècle ! Fut une époque près d'un millier de moines résidaient ici, c'était alors le plus vaste domaine monastique du pays. Désormais plus qu'une poignée de moines perdurent la tradition et y résident.
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Le lieu est entouré par de vastes collines herbeuses, plus ou moins plissées, revêtant plusieurs nuances de couleurs. Il existe une quinzaine de monastères à vrai dire, sans compter toutes les grottes... Malheureusement nous ne pourrons visiter que celui de Lavra.
Un grand porche creusé dans la pierre marque l'entrée du bâtiment principal. Le portail est décoré de reliefs montrant les moines en harmonie avec la nature.
Un petit balcon permet de surplomber la cour intérieure. C'est beau, tout simplement, ce mélange de bois, de vieilles pierres, de tuiles, l'ensemble se mariant parfaitement avec les alentours.
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En faisant attention à ne pas glisser... on accède à l'église troglodyte qui abrite le tombeau de David Gareja. La simplicité des lieux charme et l'iconostase, typique des églises orthodoxes, séduit.


On cherche tant bien que mal un chemin vers les grottes prétendues interdites d'accès... on trouve un sentier qui se dirige vers la crête symbolisant la frontière. Malheureusement, s'il y a quelques années chacun était libre de passer la frontière pour voir le site dans son ensemble, désormais, le site est sous surveillance. Les militaires patrouillent et l'accès aux grottes bloqué.
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C'est après une heure de visite, sonnés par la chaleur, que nous retournons vers la navette. Avant de rentrer sur Tblissi, nous déjeunons dans un "restaurant" situé au bord de la route. Nous retrouvons les mêmes plats que la veille, quelque chose nous dit qu'on va vite se familiariser avec les cartes ! En tout cas les tomates sont toujours un délice et on goûte à notre premier khachapuri.