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Colombo
27/12/2022 (Jour 1)
C'est abrutis de fatigue que nous arrivons à Colombo, à 8 h du matin. Après une sortie de l'aéroport express, bien que retardés aux douanes en raison de touristes non "prévoyants", nous arrivons à notre hôtel. Par chance, ils acceptent de nous donner une chambre de suite sans attendre l'heure habituelle de l'enregistrement.
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Aucun commentaire sur la décoration exubérante, et de trop, de Noël. Qu'il est étrange de voir des bonhommes de neige en guirlandes lumineuses dans un pays tropical !
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Il n'y a pas grand chose à faire dans la capitale. Mais pour cette première journée de voyage jetlagué, ça suffira bien pour prendre nos repères.
Démarrage au musée nationale d’histoire retraçant de siècles en siècles les grandes périodes Sri Lankaises. Je ne vais pas mentir en écrivant que pris d’un coup de sommeil je peine à marcher et encore moins à me concentrer ! Dans les grandes lignes, à chaque ère culturelle, la capitale du pays se déplaçait vers le sud prenant ainsi ses distances avec les tamouls, venant d’Inde du Sud.
En sortant du musée, et attendant Marie, je me fais alpaguer par un faux (?) policier me demandant de lui communiquer mon numéro de téléphone afin qu’il puisse m’aider… dans ces moments être mauvais en anglais est un atout. Désespéré de ce dialogue de sourds, il me quitte et tente sa chance avec un autre.


Nous rejoignons alors la maison d'architecte de Geoffrey Bawa (1919 – 2003).
Issu d'une lignée paternelle arabe et britannique mais aussi d'une lignée maternelle néerlandaise et singhalaise, son style se nourrira de toutes ses influences et marquera l'architecture moderne sri lankaise.
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La maison en est le témoin, construite avec la volonté d'avoir une "maison de campagne" en banlieu de Colombo, sa conception réjouit : une fois le pallier franchit nous nous croyons bien loin de la ville.
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Le film d'accueil est une lutte totale contre l'endormissement !
Heuremsement la visite saura m'éveiller !
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Sur la route qui nous mène à la première visite de temple, je suis ravi de n’avoir à conduire ici. Un énième évitement d’accident de notre tuktuk me le confirme que trop.
Le premier temple n’est pas d’un grand intérêt, c’est à bien des égards le palais des horreurs !
Nouvelle chance avec un nouveau temple excentré de la ville mais qui mérite le détour. Contraint de couvrir les jambes, c’est en robe aménagée que je me retrouve à parcourir les lieux.
Les portes d’accès sont formidablement sculptées.
A l’intérieur une famille est venue prier et s’acquitter d’offrandes.
Si on se rappelle des photos qu’on fait, on se rappelle d’autant plus de celles qu’on ne fait pas. En l’occurrence elles sont au nombre de trois ce jour :
- J’aurais aimé photographier toutes ces mains qui sortaient par les vitres du bus scolaires et qui me disaient coucou.
- J’aurais aimé prendre en photo la petite fille indienne à la maison de l’architecte, plus particulièrement, ce regard rempli de curiosité.
- J’aurais aimé prendre en photo cette famille venue donner des offrandes.


L’intérieur sculpté en pierre est saisissant.
Avant de partir du temple on nous demande un petit quelque chose…
Je confonds alors les billets de 500 roupies avec les 5000…
Devant la tête médusée et incrédule du petit, on se doute alors que je me suis planté.
Oups.
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Ça compensera le repas que nous n'avons pas pu payer à Lyon en raison d’une alerte à la bombe et de facto à l’évacuation du hall d’embarquement !
Retour rapide à l’hôtel avant de faire un tour au Ministère du Crabe. Oui le Ministère du Crabe qui est en réalité un restaurant !
Gare aux trous pour les chevilles !
Demain départ pour Kandy, réputée pour le temple bouddhique de la dent, entre autres.