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Corse - GR20

 

Octobre 2017

 

Arrivés à Ajaccio... Il ne pleut pas mais on voit qu'il a plu et qu’il pleuvra…

 

Les parents récupèrent la voiture et nous emmènent jusqu’à Calenzana où nous devons réaliser la première étape mais où nous découvrons aussi avec stupeur le Sparr fermé…

 

Comment faire sans gaz sur le GR ?

 

Inconcevable !

Une quête débute : trouver une bonbonne de gaz qui s’adapte au réchaud de Mymy… D’aventures en aventures, de déceptions en déceptions… On croise une randonneuse qui a le même soucis… « Tant pis nous attendrons l’ouverture du magasin demain et reportons donc notre départ ! ».

 

Nous filons à Calvi réserver une chambre là où nos parents pensaient dormir… En fin de compte c’est pas si mal ainsi !

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Jour 1 | 2/10 - Etape 1 + Moitié de l'étape 2

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Bonbonnes de gaz récupérées à l’intersport de Calvi… Dépose à Calenzana…

 

C’est parti ! 180 km de marche et 12 100 m D+ au cœur des expressions et humeurs d’Ouréa. Objectif : faire le GR20 en 10 j !

 

Le GR20 traverse l’île de Beauté en longeant la ligne de partage des eaux… Sa réputation n’est plus à faire : certains diront que c’est le chemin le plus difficile d’Europe, d’autres le plus beau. Je pense qu’il n’est ni l’un ni l’autre. A vrai dire je n’aime pas les superlatifs… On ne peut pas tout connaître alors comment prétendre que c’est LUI le PLUS. Non. Mais ce qui est certain c’est que cette évolution entre forêts, reliefs granitiques ou volcaniques, lacs et sommets, au rythme du torrent qui chante, des oiseaux qui s’étreignent avec Eole sauront récompenser les efforts… S’y aventurer est promesse d’évasion, c’est certain.

 

On s’attaque à l’étape 1 avec un soleil au beau fixe.

 

Ce qui est bien c’est que dès le début la pente est raide et jamais ça s’arrête et quand ça s’arrête, quand tu entames la descente, tu te demandes si la montée c’était pas mieux dans le fond… Ca donne le ton des 100 km restants... Heureusement… Le panorama est superbe… La nature nous prête sa force… Un pas devant l’autre… Encore un pas… Un dilemme se présente à moi : vouloir s’arrêter toutes les 2 secondes pour photographier ce qui m’entoure et la volonté de ne s’arrêter sous aucun prétexte au risque de ne plus pouvoir relancer la machine !

 

Le brouillard est joueur et… Le premier refuge aussi ! On croit le voir à chaque virage et… Non ! Petite halte pour croquer des canistrelli. Quel plaisir de voir enfin ce premier refuge, de se poser et de reprendre de l’énergie !

 

Première étape bouclée en 4h30, on entame la seconde !

Mon cœur a le désir de changer d’horizon, de ne laisser la lassitude s’installer sous aucun prétexte, même par un soleil qui se lève toujours à l’Est pour se coucher à l’Ouest. Qui voyage sait que le bleu du ciel n’est pas le même partout.

 

J’ai toujours été d’un naturel prudent, posé et bien dans ma chambre… Je n’étais pas de ceux qui couraient dans tous les sens, de ceux qui grimpent aux arbres ou qui cherchent en permanence l’aventure… Mon imagination suffisait à m’occuper, les livres et internet me permettaient de m’ouvrir au monde sans bouger. A vrai dire, ce dernier m’effrayait… Il représentait le danger, et ce, parce que je ne le comprenais pas.

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​Divers événements ont fait que j’ai voulu briser en partie cette nature. A noter d’abord le fait que les livres ou internet ne me suffisaient plus pour comprendre ce qui m’entourait : je voulais toucher, voir, saisir l’instant où les choses se font et se défont, être présent et modeler ainsi ma propre pensée et non la calquer sur celle d’un autre.

Dans un même temps, il y a eu l’Equateur, et ça a été le déclic, le fait de s’exposer directement au monde me permettait de saisir de nouvelles nuances sur lui mais surtout sur moi : quand on doit se débrouiller, qu’on fait face à l’inconnu, à la solitude aussi, c’est au gré de nos expériences et de nos rencontres éphémères qu’on voyage non le long d’un sentier mais en notre être. Mon horizon s’en trouvait élargi et j’aimais ça.

 

Franck Zappa n’écrivait-il pas : « L’esprit c’est comme un parachute, s’il n’est pas ouvert il ne fonctionne pas. » ?

 

Aujourd’hui, je suis bien conscient d’un nouveau changement en moi… Bien des questions ont trouvé des réponses mais je peine encore à percevoir le puzzle dans sa globalité…

 

Passé devant deux sources auxquelles on n’a pas fait attention, on est limite niveau eau… Dilemme : dormir ici à la moitié de l’étape 2 après 2 h de montée ou boucler l’étape et se manger 3 h de descente technique… Ce qui risque de nous faire une très longue journée alors que demain sera très court (on veut absolument monter au Mont Cinto pour le lever du soleil donc on ne peut pas doubler l’étape pour s’occuper).

 

Je tranche pour rester là.

 

Il faut admettre que les 2000 D+ pour cette première journée me vont bien ! Hâte de manger et de me coucher !

 

Premier pliage de tente… Comment ça se monte… Puis premier plat lyophilisé… Meilleur que ce que j’imaginais !

 

Hop on se glisse dans le duvet et… bah voilà… il est 19 h on est couché…

Jour 2 | 3/10 - Fin de l'étape 2 + Etape 3

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Superbe levé de soleil au réveil et surtout… la brume s’en est allée nous dévoilant un paysage minéral des plus beaux et des plus vastes… Quel bonheur d’être ici, sans rien autour. Nous sommes si insignifiants et si privilégiés.

 

Tellement heureux d’avoir dormi ici, nous n’aurions rien vu de ce spectacle si la veille nous avions décidé de poursuivre l’étape !

 

En revanche le petit déjeuner est maigre : pas assez d’eau pour les céréales, on se rabat sur une pâte de fruit en attendant le ravitaillement… qui va se faire désirer !

 

La descente vers le second refuge est superbe, les cimes, telles des flèches gothiques de cathédrale s’érigent parmi les cieux à la hauteur des attentes des Hommes.

 

J’ai longtemps dit que j’allais faire le GR20. A vrai dire, je suis en train de me demander si ce n’est pas lui qui me fait et défait. L’étape 3 s’annonce difficile… Journée de souffrance alors qu’on ne vient que de commencer le parcours…

 

Que suis-je donc pour ces cairns qui demeurent hors du temps… ?

 

Le troisième refuge nous offre le plaisir intense et ineffable de boire un coca, de manger du saucisson et… de prendre une douche… De petits bonheurs simples…

 

On était supposé partir de nuit demain pour assister au lever de soleil au Monte Cinto… Mymy me laisse trancher… Je préfère un réveil à 6 h qu’à 3 h… Besoin de me reposer : l’étape m’a séché.

 

Au refuge en écoutant les gens ça me rassure : je suis pas le seul à avoir souffert… Et même je m’en sors bien ! Ca me reboost un peu parce qu’à voir Mymy galoper devant je me suis vraiment senti comme une « merde » à être autant essoufflé et à fermer la marche. Mais bon 2 j pour 3 étapes avec 2 h de moins sur chaque étape comparé au topo : c’est bien non ? En fait il ne faut pas que j’oublie que Mymy est une machine.

 

Compteur chute : 2-1 pour le Clément

Jour 3 | 4/10 - Etapes 4 et 5

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Réveil à 6 h… Vu comme j’ai la tête dans le cul je suis heureux de ne pas être une licorne.

 

Je suis amoureux de ces étoiles célestes, mes chères étoiles… Inaccessibles et mystérieuses. Tant d’yeux qui me scrutent et me jugent… Je désire tant aller plus haut, plus haut que toutes les cimes, aller là-haut parmi elles et observer à mon tour ce monde enivré…

 

En écrivant cela je me dis qu’à mon retour ceux qui me liront me prendront pour un idiot niais qui s’extasie (et non s’ecstasy…) devant si peu.

 

Déjà gamin, quand je me trouvais dehors, je levais les yeux pour le fixer quelques secondes, « que regardes-tu ? » me demandait-on… A vrai dire je n’en sais rien… Aujourd’hui encore, à la sortie de mon bureau, de chez moi, d’un intérieur… Je jette toujours un œil là-haut… Comme pour vérifier s’il est toujours là : celui qui m’a vu naître, qui me verra vivre et mourir.

 

Le ciel a toujours symbolisé pour moi l’inaccessible et l’inconnu, de la même manière qu’il existe un « monde négatif » sous le niveau des océans que l’on méconnaît et un « monde positif » où l’on vit, il existe une infinité d’autres mondes là-haut dans l’Ether… Certains fixent le ciel en songeant à lui comme à un toit, à un couvercle qui englobe la Terre… Je préfère le fixer comme un lieu où tout est possible, un lieu où l’imagination ne connaît aucune limite, un lieu où tout reste à découvrir, un lieu de recueillement aussi, un lieu qui nous rappelle sans cesse notre condition… Le ciel représente la limite humaine. Ma limite.

La montée pour le Mont Cinto est cassante : ici tu ne marches pas, tu grimpes. Cette partie Nord du GR mérite sa réputation, rare sont les instants où tu peux dérouler les jambes.

 

Un bruit alerte Mymy : de l’autre côté du ravin des mouflons arpentent les roches. Comment font-ils pour tenir et évoluer si aisément ? Lors d’un instant, je les envie.

 

Les derniers mètres sont flippants… Du vide autour de toi tandis que tu passes ton temps à glisser sur la caillasse.

Il y a des émotions dont on ne peut se détacher : à la cime du Mont Cinto se déploie sans ambages l’imagination face à cette beauté fragile et irréelle qui ne saurait bousculer davantage les sens. Nous baignons dans l’allégresse… et mesurons notre insignifiance.

 

La montagne est belle, je l’écrirai jamais assez, elle est plus que belle d’ailleurs, elle est attirante, surprenante et charmante. Ce chemin de traverse vers les étoiles, là où la pureté des reliefs nous embrasse, est le réceptacle de nos rêves. Malgré cela, notre insouciance ne doit jamais nous faire oublier la dangerosité de ces lieux où le domaine des cieux est bien plus proche de nous qu’à nul autre endroit.

 

Toute âme souhaitant parcourir Gaïa se doit de ne pas embrasser Styx.

 

Combien d’êtres aimés se sont envolés là-haut ? Là-haut où couvert du linceul d’une étreinte, leurs derniers baisers furent leurs plus beaux adieux.

La descente se fait dans un décor lunaire… Face à la fuite des jours, rapidement, ma préoccupation était de savoir où chaque pas me mènerait, tant sur ce sentier corse qu’en mon être.

 

Après le quatrième refuge mes jambes ne me portent plus… Mymy me « force » à me tremper dans une vasque d’eau froide… D’abord réticent je ressens vite le bien que cela me procure : un véritable coup de gomme ! On reprend le sentier avec des jambes en état de fonctionnement !

 

Une partie en forêt permet ENFIN de marcher normalement, de dérouler les jambes, et puis aussi d’apprécier la végétation ainsi que les odeurs associées !

 

On arrive au pied de la côte, ou de la falaise… « Tu es sûr que c’est par là » « Oui mais t’inquiète il n’y a que 600 m ».

 

J’en peux plus… je suis littéralement rétamé… « Un pas, un pas après l’autre, encore un pas, Mymy devant, essaie de le rejoindre, ne t’arrête surtout pas ».

 

On aperçoit la fin de la côte, j’ai hâte, mais non. Le refuge n’y est pas. Pas un seul refuge ne sera pas fait désirer ! On l’aperçoit au loin… le saucisson nous attend. Après 9 h de marche et 2000 m de D+, je rêve du duvet…

 

Le soir on assiste à un superbe levé de Lune en parallèle d’un joli coucher de Soleil.

 

Cette nuit j’ai la sensation d’être une étoile perdue dans le ciel étoilé… Mon esprit divague de plus en plus ces derniers jours… Je fatigue… J’ai de plus en plus de mal à fixer mes impressions dans le carnet… J’ai l’air bien con tient… Moi qui prônais à chaque voyage ma volonté de vouloir écrire tout ce qui me traversait l’esprit… Et maintenant ? Comment tu décris une émotion qui te submerge mais qui demeure insaisissable ? Parfois, quand j’écris, j’ai la sensation que mes sentiments sont un océan et que pour tenter de les traduire en mots j’y plonge ma main… mais quand je la ressors de là tout tombe… Seules quelques gouttes restent accrochées à ma peau… Que sont ces gouttes par rapport à l’océan d’où elles ont été extraites ? Une retranscription bien pâle…

 

Compteur chute : 3-2 pour le Clément

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Jour 4 | 5/10 - Etape 6

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Il y a des moments comme aujourd’hui où… Comment dire… On a la sensation d’être au-delà de tout, intouchable et invincible. Il n’y a plus grand-chose ici-bas de terrestre qui compte tant notre esprit s’est envolé loin… loin de tout… Il a quitté notre enveloppe corporelle pour filer avec le vent le long de la crête ; caresser les flancs corses ; se glisser secrètement entre les arbres ; se révéler aux cimes ; se perdre dans ces vallées mystérieuses où, seul entre torrents et cascades, à l’ombre de ces reliefs, il faut lever la tête pour apercevoir le ciel.

 

La nature est si attirante… Elle est capricieuse dans ses humeurs et ses couleurs… Mais avec elle chacun vit son histoire.

 

Là-haut, c’est un monde nouveau qui s’offre à l’âme humaine.

Un monde sauvage, insaisissable et solennel.

Là-haut, nous voguons par-delà les mers de brume.

Une brume mystérieuse, rêveuse et intime.

Là-haut l’esprit se vide, il délaisse les doutes pour la certitude d’un émerveillement constant face à ce paysage façonné par le temps.

 

La montagne m’est moins hostile que la foule déchainée. Bien au contraire.

Ici, à bout de souffle, la nature nous impose de ralentir, de prendre le temps de penser et de penser à prendre le temps.

 

Oh une route… Oh un restaurant… Oh il est midi… Oh un steak frites !

 

On poursuit le sentier en pleine forêt, le bonheur de pouvoir dérouler son pied et ne pas être forcé à escalader… Marcher tout en pouvant regarder autre chose qu’où poser ses pieds. Cela aurait été un réel bonheur si je n’avais pas senti une douleur au genou se réveiller… J’angoissais à l’idée qu’elle puisse arriver… Elle qui m’a embêté lors de tous mes précédents périples.

 

Tant pis, comme pour les précédentes fois, je prendrai sur moi.

En fait non, je n’y arrive pas, la douleur est intense et puis mentalement quelque chose s’est brisé. Je comprends à partir de cet instant que je ne pourrais pas terminer le GR.

 

Mymy s’en soucie et se révèle être beaucoup plus raisonnable que moi à ce sujet. Il récupère mon sac et traversons ainsi le lac de Nino, l’un des plus beaux du parcours… Un air d’ailleurs résonne ici, un air de Mongolie comme diraient certains.

 

On réfléchit, soit on arrête dès demain en rejoignant un lieu de repli, soit on poursuit jusqu’à Vizzavona, soit on termine le GR. Je n’ose pas le dire mais à cet instant je sais pertinemment que je ne pourrais jamais atteindre Conca.

 

Je vois Rémy fatigué, les traits du visage tirés, je me sens mal de lui faire porter ma charge…

 

Cette étape était magnifique mais longue à n’en jamais finir… Bonheur intense que d’atteindre le refuge.

 

Autour de la tente… Le silence… L’obscurité… Mon cœur rêve… Ne l’interrompt pas chère raison, je t’en prie, laisse-le aimer…

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Jour 5 | 6/10 - Etape 7 et variante alpine de l'étape 8

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Mymy se lève… Mon cœur s’emballe alors que l’esprit dort encore… Il faut sortir de la tente… Procéder au même rituel matinal… Manger, s’équiper, ranger… Le tout sous le regard de Nyx… Je croise le regard de mon frère… Que lit-il dans le mien ? Sans doute un regard hagard, vide mais impatient et excité à la fois… Je respire un bon coup… Aïe… Mon genou… Putain… Je l’avais presque oublié cette nuit, celui-là… Quelques mots d’encouragement de Mymy me suffisent pour faire les premiers pas… Ouvrir mon cœur et laisser la nature me submerger… Me faisant presque oublier ce corps douloureux.

 

Il est toujours étonnant de marcher sur un sentier tant ce dernier est parfaitement visible alors que nous évoluons dans ce même temps en nos âmes sur des sentiers invisibles suspendus en-dehors du temps. En fin de compte le sentier est pour le randonneur la corde du funambule : il faut regarder droit devant pour garder l’équilibre. C’est cette projection vers l’avant qui est importante : se comprendre à présent, être parfaitement soi-même, pour dès à présent avancer, encore et toujours.

 

Le sentier du GR20 est d’une beauté ineffable qui vous enveloppe de sa solitude et de son calme. Il y a des lieux comme celui-là qu’on aime partager : s’émerveiller à deux.

C’est une succession de joies et de déceptions : joie de découvrir un paysage toujours plus saisissant, déception de devoir toujours le quitter.

 

Quoi donc a sculpté un tel horizon ? Ici tout vibre avec un ton plus haut… tout devient irréel d’une certaine manière : de la courbe des rochers à la texture des nuages en passant par la couleur orange des cieux.

 

Au refuge de Petra Piana je lave enfin mes cheveux… avec à mes côtés un cheval intrigué par notre arrivée.

Le gardien des lieux nous donne quelques petits trucs avant de s’en aller et rentrer chez lui après des mois passés ici.

 

Pour l’étape 8, en raison de mes douleurs aux genoux on privilégie une variante alpine : beaucoup plus aérienne et technique mais du coup moins déroulante et donc favorable pour moi.

 

Ce passage sur la ligne de crète avec la brume est des plus mystiques… Bien que nous sommes concentrés sur nos pas avec des passages compliqués et exposés, on ne peut être admiratif devant de tels lieux.

 

A ce moment-là, je sais que demain j’abandonnerai le GR20 à Vizzavona, pas le choix tant la douleur est intense et de plus en plus handicapante. Tant pis… Au moins on aura parcouru la partie Nord en 6 jours, comme prévu.

 

Nous sommes bien accueillis au refuge… Même un peu trop… (Comprendra qui pourra) et préférons dormir sous tente plus bas !

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Jour 6 | 7/10 - Etape 9

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Le soleil se lève, la rosée scintille, la brume valse… Cette journée a l’odeur des promesses des futurs jours… Les choses les plus humbles retrouvent ici leur souveraineté.

 

C’est la dernière journée… On retrouve nos parents à Vizzavona.

 

Le vent est à défriser les moutons… Les côtes semblent plus faciles en sachant la ligne d’arrivée proche.

 

On profite une dernière fois de ce détachement du monde mais avec l’impatience de le retrouver !

 

Arrivée à Vizzavona et ses cascades… C’est la fin de notre GR20.

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Est-il nécessaire de dire à quel point le pique nique fut bon ainsi que le lit du soir ?

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«Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde. Mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.»

Gandhi.

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